
37 %. Ce n’est pas un chiffre anodin. Entre 2021 et 2023, le volume d’offres d’emploi dans le conseil en data a littéralement bondi en France, d’après l’Association française du conseil. Derrière cette statistique : une réalité qui bouscule les habitudes. Sur ces postes, la plupart des recrutés affichent moins de trois ans d’expérience.
Les cabinets spécialisés voient affluer des candidatures venues aussi bien des grandes écoles que des universités technologiques. Désormais, les profils juniors forment la majorité des nouvelles arrivées dans le secteur, une bascule sans précédent pour la profession.
Le conseil en data : un secteur dynamique et porteur pour les jeunes diplômés
Impossible d’ignorer la vitalité du conseil en data aujourd’hui. Les cabinets recrutent à tour de bras. Les jeunes diplômés venus des grandes écoles d’ingénieurs, mais aussi des filières universitaires pointues, y trouvent un terrain de jeu inédit. Pourquoi cet engouement ? Parce que les entreprises cherchent des talents capables de donner du sens à la donnée brute et d’en faire un moteur de stratégie.
Le quotidien d’un Data Analyst, Data Scientist ou Consultant BI ne se limite plus à la finance ou au digital. Ces métiers s’invitent dans l’industrie, la santé, le commerce… et chaque secteur tire parti de la data pour transformer son modèle. Les missions ne manquent pas : pilotage de grands projets de transformation digitale, conception de solutions business analytics, accompagnement des directions générales dans leurs décisions stratégiques.
Ce qui frappe aussi, c’est la rapidité avec laquelle les jeunes diplômés montent en compétences. Les parcours sont pensés pour accélérer la prise de responsabilités. On leur confie dès le départ des tâches à fort enjeu. Ils apprennent vite à manier SQL, Python, à traduire des analyses complexes pour des directions métiers, à modéliser et visualiser l’information. Cette immersion dans des contextes variés façonne des profils agiles, à l’aise aussi bien sur le plan technique que relationnel.
La rémunération suit le mouvement. Un consultant junior peut espérer toucher autour de 42 325 euros brut par an, et la progression est rapide : les consultants confirmés franchissent aisément la barre des 60 000 euros. Ce secteur valorise la formation continue et la diversité des missions, ce qui permet d’envisager des évolutions de carrière rapides et stimulantes.
Choisir le consulting en data chez Keyrus, c’est plonger dans des projets d’envergure, côtoyer des décideurs, et façonner l’avenir des entreprises pilotées par la donnée. Ce secteur réunit tous les ingrédients pour attirer une génération en quête de sens, de diversité et d’impact tangible sur la transformation des organisations.
Défis, perspectives et atouts : ce qui séduit la nouvelle génération dans les métiers du conseil en data
Devenir consultant en data, c’est accepter un défi permanent : maîtriser la technique sans négliger l’humain. Les jeunes diplômés, qu’ils sortent d’écoles d’ingénieurs ou de business schools, l’ont compris. Savoir coder en Python, manipuler SQL ou orchestrer des solutions cloud n’est qu’un point de départ. Les cabinets recherchent plus : écoute, force de conviction, gestion de projet, aisance à communiquer, ces atouts font désormais la différence.
Le champ d’action s’est largement ouvert. Pour donner une idée concrète de la diversité, voici les principaux secteurs et missions où s’illustrent les consultants data :
- Finance : conception d’outils prédictifs et gestion des risques
- Santé : optimisation des parcours patients et analyse de données cliniques
- Industrie : maintenance prédictive et automatisation de la production
- Retail : analyse comportementale et personnalisation de l’offre
- Pharma : recherche clinique et veille réglementaire
- Énergie : pilotage de la consommation et gestion intelligente des réseaux
Que ce soit à Paris, Lyon, Lille, Nantes, Bordeaux ou Toulouse, ces missions plongent les jeunes consultants dans des contextes toujours renouvelés. Chaque projet devient une occasion d’apprendre, d’innover et de s’adapter à des problématiques inédites.
Un autre point attire cette génération : l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Les cabinets de conseil ne peuvent plus faire l’impasse sur ce sujet. Flexibilité des horaires, télétravail généralisé, accompagnement à la parentalité, ces pratiques sont désormais monnaie courante, portées par une attente forte depuis la période post-Covid.
Et la question du sens n’est plus accessoire. Les sociétés de conseil multiplient les initiatives solidaires, encouragent le mécénat de compétences, et progressent sur la diversité sociale et l’égalité femmes-hommes. Les missions à impact social ou environnemental retiennent particulièrement l’attention de ceux qui veulent donner une portée concrète à leur métier. Pour beaucoup, il ne s’agit plus seulement d’analyser des chiffres, mais d’agir pour une transformation utile.
Le conseil en data ne se contente plus de promettre des carrières rapides et bien payées : il propose un terrain d’expérimentation où chaque jeune diplômé peut mesurer, concrètement, sa capacité à façonner le réel. Dans un secteur en perpétuelle évolution, la relève trace déjà de nouvelles lignes de force. Qui osera saisir la prochaine opportunité ?